Movieland : mais où vis l’Andes ?
Trip : La PastaDrop
Date : 8 juin 2012
Durée : 1J
C’est parti pour le dernier parc de ce trip de la Pastadrop (qui était un jeu de mot fort astucieux, il convient de le faire remarquer) pour finir dans un petit parc à seulement 3-4 kilomètres de son collègue légèrement plus connu. Aujourd’hui, on arrête de faire du bruit, ça tourne à CanevaWorld - Movieland !
Il faut savoir que cette zone est constituée d’un parc d’attraction « normal », d’un parc aquatique et de restaurants à thèmes (médiéval et Rock’N’Roll !) ; On en a fait une bonne partie, parce qu’on est des vrais parkfans accomplis et qu’on n’a pas dépensés assez de sous déjà… Les deux parcs se font largement en une seule journée, surtout s’il n’y a qu’une affluence faible comme lors de notre visite. Mais cela ne veut pas dire que l’on n’y trouve pas notre compte de sensations fortes pour autant, d’ailleurs, commençons par cela ! (NB : J'y suis allé 2 fois, et cette année je n'ai pas pris beaucoup de photos, d'où la différence au niveau du temps)
Le parc ouvre à l’heure avec un petit spectacle d’ouverture pour faire patienter avant l’ouverture effective des attractions. Je vais vous faire une petite liste de pourquoi le spectacle comme ça c’est tout pourri :
- On n’a pas forcément envie de se taper un spectacle
- Il pleut, et ça c’est chiant (oui, la photo n'est pas représentative de ça)
- C’est en italien
- C’est de la danse, et Dieu sait comme je hais ces gesticulations rythmiques
- Y’a pas de boule de feu, pourtant signe d’un programme de qualité
- C’est des italiens
- C’était clairement WTF
- On a envie de se faire une petite frayeur dans la toutour juste à coté
La toutour qui fait peur à coté c’est la Hollywood Tower (qui n’a STRICTEMENT rien à voir avec le Hollywood Tower Hotel, non non non… même pas la musique, l’histoire, et les sensations), un vieux modèle de tour de chute libre avec affalage en fin de parcours. J’explique : L’on monte dans une espèce de cage d’ascenseur braque-branlante avec des bruits qui feraient flipper n’importe quelle personne sensée. Une fois arrivés au sommet, derrière les jolies lettres, on avance et un petit effet avec de la fumée et les lettres qui tombent se met en route. Et l’on chute à la verticale pour être ensuite mis à l’horizontale pour freinage en « douceur », et pour se remettre droit c’est pas mieux.
Bref, c’est un truc assez rare et à faire pour tutoyer le concept de peur et d’insécurité totale.
On passe à la suite, et qui n’est pas très loin d’ailleurs : Magma 2, le retour de la vengeance du fils de la société qui pollue… C’est tout simple et complètement pas écologique comme principe. Vous êtes dans des camions militaires de transports de troupes (ou de bestiaux, ça dépend comment on voit la vie) en route pour une usine pas si désaffectée que ça.
Alors bien sûr, Italie oblige, ils roulent comme de gros malades mais pour une fois c’est marrant parce que ce n’est pas moi qui conduit et qu’il n’y a pas de ceintures (comme ça si on se plante, on meurt sur le coup, c’est mieux) hoho !
Le parcours est assez long (aux alentours de 10min) et les décors sont vraiment poussés. Il y a plein de surprises pour éclabousser les voyageurs… et des flaaammes !!! Le parcours est composé de plusieurs tableaux :
- La route de la mort : Mène à l’usine, pas de décors, mais c’est compensé par la vitesse et les virages pris brusquements
- Le camion-citerne : plein de trucs pas bons pour les poissons, pourtant tu te le prends en plein dans ta tronche !
- Le séchoir : RAS
- La ronde autour du bâtiment : avec un superbe effet qui ne fonctionnent pas (l’un des très rares d’ailleurs)
- La scène du générateur électrique : ça fait du bruit, ça crépite, ça gigote… pas la meilleure scène
- La scène finale : très impressionnante et humide, si tu veux en sortir sec pas être au fond à gauche du camion. Des boules de feux de partout, un pont qui s’écroule,… génial !
Voilà, Magma ça claque sa mémé ! Conclusion : on ne peut pas se retrouver à l’intérieur sans se taper un fou rire tellement c’est du grand n’importe quoi (maitrisé, je précise).
La suite ! Terminator, un cinéma 5D sur le film très connu. Nous devons tirer sur un écran et des robots qui veulent nous casser la gueule… étant coopératif et interactif, la durée de jeu dépend de la dextérité du groupe. Cependant, c’est assez mal foutu car on ne sait VRAIMENT pas où on tire et on n’a pas l’impression de maitriser grand-chose. Complètements perdus, on a fait un score minable (?!).
Restons dans la zone du haut avec Police Academy, un simulateur déjanté sur le film tout aussi dérangé. Très drôle.
Et Tomb Raider, un espèce de Top Scan qui peut se désaxer avec une boule de feu au début et à la fin du tour !! :P Vraiment, ce parc sait ce que j’aime (sauf pour le spectacle).
Après pour la Horror House, je ne l’ai pas faite cette année pour des raisons d’incompatibilité d’horaires :/ Mais c’est à faire, surtout avec une peureuse ! niark !
On descend un peu dans le parc pour découvrir le simulateur le plus étrange que j’ai pu faire, mais qui défonce sa putain de sa chatte à sa race de sa mère ! U-571, le sous-marin allemand. Ya ya.
Une fois entrés dans la scène du pré-show, tout va très vite. Face à un sous-marin amarré, un militaire fait ses exercices matinaux de pas de l’oie. Soudain, venant de nulle part, l’on entend un avion nous survolant à plusieurs reprises, l’alarme se met alors en branle et l’on se fait littéralement canarder par des bombes cachées dans l’eau. Vite, il faut se réfugier à bord du navire ! Traversant un couloir très étroit qu’on ne prend pas le temps de regarder plus en détail, nous prenons place sur des boudins pas très pratiques, ni très confortables.
Et là par contre on ne comprend pas tout, mais on se fait complètement tremper de partout, sans moyen de se protéger. Bref, c’est le binz, et c’est forcément hilarant.
Plus rapidement nous allons parler de la zone sur les dinosaures et du monorail back to the backstage, qui nous fait voir les coulisses du parc. Notamment les détritus entreposés au fond du parc…
La zone pour enfants est constituée des deux montagnes russes dont le gros qui fait vraiment mal, tellement que je ne veux même pas en parler… Et ouai, j’suis comme ça ! Un manège de type « pieuvre », un bateau pirate, un flume… pis c’est tout bon !
Voilà pour le parc à thème c’est tout bon, direction Aquaflotte, le parc aquatique. Alors, je dois avouer qu’il est vraiment beau, pleins de détails et remplis de tobboggans de timbrés malades. On y passe vraiment du bon temps ! N’ayant pas de photos, je vais vous le faire en vrac, mais il y a un toboggan à bosse avec et sans bouées où l’on décolle vraiment. D’ailleurs, c’est la première fois que j’ai pris peur dans un toboggan, c’est dire !
On part à deux, sur une bouée, avec un pente si pentue que l’on croit qu’on va se renverser, avant de remonter, se prendre un max de flotte dans la tronche et décoller pour se boiter méchamment/atterrir comme une fleur.
La rivière à bouée de la castagne, on part en troupeau traversant des petites piscines, lesquelles sont reliées par de petits toboggans. C’est bien marrant, ça fait un peu « bouées tamponneuses » et on peut faire des chenilles, donc ça c’est cool !
Le reste des toboggans, c’est déjà un peu plus classique…
Voilà, c’est la fin de ce petit tour au nord de l’Italie, j’espère que mes rapports vous auront plus et donnés envie de visiter ces parcs sympathiques et peut-être tenter de descendre vers Rome se taper de la fée Biatch et des palais roses bonbons pour voir si c’est du même niveau (perso, j’en doute). Pour la suite de ce blog, nous allons faire une petite pause en France pour surement l’un des parcs les plus agréable de France, avant d’attaquer le Heart Attack Tour (avec Parcs Passion) et ses 10 parcs américains pleins de testostérones et de gras de vache.